Jean-Michel Othoniel sâest vu confier la rĂ©alisation dâune Ćuvre sur la façade de Cheval Blanc Paris. Carte blanche pour lâartiste qui sâest inspirĂ© des mouvements Art dĂ©co et Art nouveau de lâensemble architectural de la Samaritaine pour rĂ©aliser « Les Fleurs de la Passion », un bas-relief de 17 mĂštres de long visible par tous.
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Hommage Ă l'Art DĂ©co & Ă l'Art Nouveau
LâĆuvre sâinscrit dans la culture des Maisons Cheval Blanc oĂč lâart contemporain est une des signatures de la marque. Chaque destination fait la part belle aux artistes tant Ă lâextĂ©rieur quâĂ lâintĂ©rieur des Maisons â comme une invitation Ă lâart de vivre.
Dans le respect dâune façade classĂ©e, l'ouvrage a Ă©tĂ© pensĂ© en toute libertĂ© par lâartiste. Il reprend les matĂ©riaux dâorigine : le mĂ©tal, le verre et lâor. « J'ai eu une entiĂšre carte blanche. » explique Jean-Michel Othoniel, dont les Ćuvres sont dĂ©jĂ prĂ©sentes Ă Cheval Blanc Courchevel et Cheval Blanc St-Barth. « C'est comme une fenĂȘtre qui s'est ouverte sur la façade que lâon m'a confiĂ©e et dans laquelle j'ai pu m'exprimer. » ajoute-t-il.
Une rencontre au soleil couchant
TournĂ©e vers la Rive Gauche, lâĆuvre joue avec les rayons du soleil omniprĂ©sents Ă toute heure. « DerriĂšre ce geste artistique, il y a quelque chose de l'ordre du blason. » dĂ©clare Jean-Michel Othoniel. « Il faut imaginer que le soleil se couche face Ă cette façade. L'or va Ă©tinceler et ça va ĂȘtre, Ă mon avis, trĂšs spectaculaire. Juste le temps d'un coucher de soleil. Se retrouver lĂ , sur le Pont Neuf et voir s'illuminer cette façade et ces fleurs de la passion⊠».
Discrétion et poésie
Tel un rĂȘve, le cheval situĂ© au centre de la crĂ©ation semble prĂȘt Ă jaillir de ces fleurs dâor, avant de disparaĂźtre dans les rues de la ville â ou de rejoindre les autres Ćuvres qui ornent les couloirs de Cheval Blanc Paris⊠« Le cheval est comme une discrĂšte apparition dans cette forĂȘt de fleurs » ajoute Jean-Michel Othoniel. « Cheval Blanc Paris est une maison empreinte de poĂ©sie dans laquelle lâart et la vie se mĂȘlent. C'est un lieu qui fait confiance aux artistes et qui les met en avant aussi.
L'Art de recevoir
« Je cherche toujours Ă crĂ©er des liens avec l'histoire, comme j'ai pu le faire place Colette avec le Kiosque des Noctambules oĂč j'ai recrĂ©Ă© une sorte de folie avant le thĂ©Ăątre : le thĂ©Ăątre avant le thĂ©Ăątre. » prĂ©cise Jean-Michel Othoniel. « LĂ aussi, cette Ćuvre sur la façade de Cheval Blanc Paris est une Ćuvre publique, offerte Ă tous : aux passants, aux promeneurs sur les ponts de Paris. ».
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